S'attraper, se tirer, se faire tomber... Du CP au CM2, tous les petits Seyssinettois profitent chaque année de 9 séances de jeux d'opposition dispensées par les éducateurs sportifs de la ville.
En veste de kimono, autour du tatami, ils courent après les foulards, s'attrapent, se tirent, essaient de se faire tomber... C'est parti pour une séance de jeux d'opposition. "La particularité de ces sports réside dans l'investissement dans le corps à corps, en acceptant de combattre et parfois de perdre", précise Franck Amblard, coordinateur des éducateurs sportifs.
Objectif de ces cycles : ne pas forcément enseigner toutes les techniques du judo, mais amener chaque enfant à imposer physiquement un état corporel tout en respectant l'intégrité de l'autre, "dans les règles, sans faire mal, ni blesser", souligne Franck.
A la fois combattants et arbitres, les enfants évoluent, encadrés de règles très strictes : "respecter l'autre, adopter un bon comportement et accepter les règles d'hygiène (ongles courts, pas de bijoux...)". Déséquilibrer, mettre sur le dos comme une tortue, "enlever" ses pieds à la table pour la faire basculer... Une approche ludique qui suit 4 grands axes de travail recherchés tout au long du cycle : mettre à terre, maintenir au sol, priver l'autre de sa liberté d'action et préserver son territoire.
"Les CM2 terminent les cycles en pouvant mener un combat agrémenté de chutes et de certaines techniques".