Seyssinet-Pariset naturellement
L’égalité entre les citoyens, quels que soient leurs ressources, leurs origines, leur âge, leurs orientations sexuelles ou leur genre est une priorité du mandat. Parce que les grandes déclarations ne suffisent pas, nous avons souhaité revoir l’organisation du CCAS et y créer un service « égalité » dotés de moyens d’actions concrets. En charge notamment du handicap et de l’accessibilité, du logement et de l’hébergement ou de la lutte contre les discriminations, il a vocation à faciliter l’accès de chacun à ses droits. Nous sommes également mobilisés pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Ce combat du quotidien passe par la valorisation de figures féminines auxquelles les jeunes filles et les jeunes hommes pourront s’identifier. L’exposition sur « les femmes remarquables de l’Isère », qui s’est tenue pendant un mois à l’Arche et toutes les initiatives qui seront prises en marge de la journée internationale du droit des femmes vont dans ce sens. Vous serez également appelés à choisir la dénomination de plusieurs lieux qui porteront le nom de celles qui marquent l’Histoire et qui méritent, tout autant que les hommes, de marquer l’espace public. Nous nous sommes, en effet, engagés à ne donner que des noms de personnalités féminines pendant ce mandat pour rattraper notre retard. Ne comptant, jusqu’ici, qu’une rue baptisée en l’honneur d’une grande dame, Simone Veil, notre commune va marquer son engagement pour l’égalité pour que l’espace public appartienne, véritablement, à chacun.
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Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Eric Pacchiotti, Deborah Mecreant, Fabrice Fanni, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Laura Siefert, James Capoccioni, Roselyne Blin, Vincent Faure, Linda Boukathem, Frédéric Mejean, Charly Celona, Chantal Demoment, Jean-Yves Gobren, Véronique Huyghe. Suite à la démission de Morgane Barbieri, Edouard Monnet rejoint le groupe.
Seyssinet-Pariset un projet partagé
« La loi SRU vaudra surtout par l’application qui en sera faite et par la manière dont les acteurs, ceux qui font la ville au quotidien, l’utiliseront ». Cette phrase du ministre du logement en 2000, au moment du vote de la loi SRU, résonne plus de 20 ans après. Absence d’une réelle mixité sociale, maintien des zones ghettos: le bilan est mauvais car cette loi est avant tout punitive pour les villes déjà très urbanisées comme Seyssinet-Pariset coincée entre le Vercors et le Drac. Pendant sa campagne le maire a promis la construction d’un maximum de logements sociaux pour rattraper le retard de la ville, il se heurte maintenant à la dure réalité du terrain. Force est de constater aujourd'hui qu’il ne fait pas plus que son prédécesseur: Comme lui il cherche à construire en fonction des opportunités réelles. Comme lui il cherche à faire diminuer cette amende injuste en investissant dans le logement en diffus. Comme lui, il est allé demander à l’État de diminuer le nombre de logements à construire pour tenir compte des diverses contraintes: pipelines, risques d'inondation, risques d'éboulements, maintien d’espaces naturels; cette équation semble insoluble et l’État le reconnaît en répondant de la même manière au maire comme à son prédécesseur. Faut-il sabrer le Champomy pour cette prise de conscience ? A notre sens, il faut raisonner plus globalement au niveau de la Métropole , en faisant le lien avec les transports, les commerces de proximité, les services, les bassins d'emploi...
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Christine Lancelon-Pin, Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Flore Dardet, Denis Jaglin, Antoine Maurici, Fabien Durand-Poudret.
Agir avec vous pour seyssinet-pariset
Nous attendons avec impatience le projet coeur de ville, car pour le moment, l’équipe de la majorité ne parle que d’un petit coup de neuf à la Fauconnière ! Effectivement, nous avons vu de la peinture sur des plots en béton, (bravo les jeunes) et une table de pingpong… Finalement, après la fresque du climat et l’atlas de la biodiversité, on reste très loin des réalités du quotidien et des difficultés que rencontrent les habitants. Il faut du concret et pas une collection de propositions d’activités multiples qui dispersent plus qu’elles ne font progresser le quotidien de chacun. On a l’impression qu’ils confondent l’animation d’un centre aéré avec l’administration d’une commune ! Nous faisons le constat d’une ligne politique hasardeuse, un peu perdue. Après l’épisode de l’élection du conseil métropolitain, où le maire soutenait tantôt les uns, tantôt les autres, voici maintenant la primaire populaire où il annonce son soutien… Chacun appréciera, mais on est loin de la gestion de Seyssinet-Pariset, premier lieu pour réconcilier les gens avec la politique ! Il y aurait tant à faire pour soutenir l’économie locale… Où en est-on de la prise en compte des rencontres de quartier ? Même le programme de « petits travaux » semble difficile à démarrer. Mais je veux croire que des projets fédérateurs, grâce aux idées des seyssinettois, portées par le budget participatif, nous permettront de vivre des moments de travail, de rencontre et de partage pour la transformation de notre ville et l'amélioration du quotidien.
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Frédéric Battin
